Stage de voile en Bretagne

Punta Cana vs bretagne

Pour ceux qui me connaissent, j’ai passé beaucoup de temps dans les Caraïbes en 2004, c’était une façon pour moi de faire un break avec cette vie de dingue. J’aime la vie dans les îles, les mers chaudes, pouvoir plonger en shorty et boire du Mojito devant des couchers de soleil invraisemblables en écoutant du Bachata.
Une vie pleine d’insouciance qui m’a complètement fait perdre la tête et deconnecté légèrement de la réalité. Je vivais pieds nus en paréo (habitude que j’ai gardé à la maison, même encore aujourd’hui).

Je m’étais mis en tête de vivre sur un bateau, mais pour cela il fallait que je m’amarine un peu plus. Je suis donc parti faire un stage en Bretagne, haut lieu de la voile, car si vous arrivez à naviguer dans le Golfe de Quiberon vous savez naviguer n’importe où. J’ai fait mon sac dans lequel je mis mes paréos, mes tongs et au cas où, un petit ciré Blanc Bleu, très chic sur les plages du Touquet mais complètement inefficace en pleine mer.

Et là mon dieu, j’en ai bavé, toute la journée au milieu des embruns (on était pourtant au mois d’août) avec une pluie battante qui me trempait jusqu’aux os, je grelottais de froid devant des marins aguerris qui me regardaient l’air goguenard mais cependant pleins de gentillesse à mon égard, car même si je passais pour un charlot, hors de question de ne pas participer aux manœuvres, j’avais une soif de découverte parmi eux. Car pour tout vous avouer, j’avais un peu menti sur mon niveau de voile, considérant que faire de l’optimiste à douze ans me donnait le droit de faire un stage de haut niveau.

Mais quand on a froid tout devient désagréable, le soir quand on rentrait au port, la traversée du retour me paraissait interminable, je fatiguais beaucoup plus vite, regrettant presque mes cocotiers devenus si lointains.

Pourtant naviguer en Bretagne est un pur bonheur, apprendre le courant, les cartes et la météo. Et la couleur des couchers de soleil sur les côtes quand on arrive par la mer c’est sublime. Sur un bateau on se sent humble et libre.

Depuis je me suis équipé pour faire de la voile, ciré doublé renforcé et surtout étanche, pantalon moche mais efficace contre les embruns et des gants, car hisser la grand voile à mains nue, ça laisse des traces.

J’en apprends un peu plus chaque année et peu être qu’un jour je larguerai les voiles pour faire un bout de tour du monde.

Vous aimerez aussi

Rejoindre la conversation
  1. says: sasa

    ‘Tain le chti bout de photo en paréo …. ALLUMEUSE VA !!!
    ;D

    Pour les Antilles, je partage, je comprends, Martinique + que Guadeloupe en ce qui me concerne ….

  2. says: Denis

    Off Topic > Je comprends ce que tu veux dire mais je n’ai absolument pas freiner les autres car le prof était très bon et à vite compris mon niveau. Donc je n’ai freiné personne sur les cours théoriques. Quand aux manœuvres cela ne changeait rien. A part la manœuvre du spi que j’ai laisser de côté j’étais apte pour le reste.

  3. says: missJulie

    AHHH ça va être toi le nouvel Antoine?? cool…il a tout compris lui!! Tu pourrais suivre son exemple…photos…récits…Emballé, c’est pesé!!à toi la belle vie!!
    kisses

  4. says: Denis

    IK > Je ne savais pas que le paréo était si sexy.

    Off Topic > j’ai bien compris, mais ce n’était pas un stage aux glénant à la dur et on à été aux même endroit, car quand je dis que je n’avais pas le niveau, peut être techniquement mais crois moi je tient bien sur un bateau.
    Mais je vois très bien ce que tu veux dire, mais j’exagère un peu sur la note car je ne suis pas un mauvais marin.

    Miss Julie > tu m’étonnes, si il y en a un qui à tout compris c’est bien lui.

    Largentula > Je vois de quel livre tu parles 😉

Laissez un commentaire
Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *