J’aime Beaubourg car c’est un musée vivant. Il s’y passe toujours quelque chose, expositions, débats, spectacles. Même les collections permanentes sont renouvelées. Ainsi, à chaque visite je découvre de nouvelles œuvres.
Cette semaine je suis allé voir la donation de Daniel Cordier : Les désordres du plaisir. Une sélection de près de 30 œuvres contemporaines et de 90 objets issus de sa collection privée.
Pour la plupart ce sont des sculptures et des objets qui viennent des sociétés non occidentales, et j’ai adoré, pas en tant qu’œuvres d’art mais en simple objets de décoration, car pour ceux qui connaissent la maison, ils auraient eu parfaitement leur place chez moi. Je n’ai rien compris à la définition de cette exposition qui précisait que « c’est par la présentation de multiples objets quasi identiques, sans rendre compte de leur usage mais en s’intéressant à leur seul potentiel esthétique et imaginaire, que Daniel Cordier leur donne une vitalité nouvelle ? » Si vous pouvez m’expliquer ça, moi j’ai tout simplement trouvé certaines pièces sublimes et je serais bien reparti avec, pas besoin d’en avoir une multitude, une seule m’aurait suffit.
J’ai aussi découvert de nouveaux tableaux accrochés récemment (ou que je n’avais pas vu auparavant) comme fond d’actualité d’Hérvé Télémaque (photo ci-contre), un artiste haïtien d’influence Pop Art, qui rend un hommage indirect aux dessinateurs satiriques Plantu et Pancho. J’ai aussi apprécié une jolie toile de Gérard Fromanger : corps à corps bleu, j’aime ce mélange de couleurs, simple et fort à la fois, c’est graphique presque publicitaire. J’aurais bien vu Benetton l’utiliser pour une de ses campagnes de pub.
Dans un autre registre Jacques Monory avec son Meurtre n°10, une toile qui pourrait sortir tout droit d’un jeu vidéo.
J’aime ces petits moments ou je prends des notes sur un Moleskine et j’approfondis mes recherches avec internet. Par contre j’ai toujours du mal à expliquer pourquoi j’aime certaines œuvres et pas d’autres, comment mettre des mots simples sur de l’art, et comment ne pas faire des yeux ronds devant certaines explications données par les professionnels.
Je n’ai jamais les pieds à Beaubourg découragée par les files d’attente, mais ton billet donne envie d’y aller !
Provocateur 😉
Louisianne > Tu abuses à part le samedi il n’y a pas beaucpup de monde. En plus ils font des laissez passez si tu es sûr d’y aller au moins 4 fois dans l’année c’est rentable.
Maan > hé hé hé