Comment faire de l’apnée à Paris

C’est ma deuxième année de pratique de l’apnée en piscine, pourtant après mon niveau 2 de plongée obtenu dans un club parisien, j’avais juré que la plongée et l’eau chlorée c’était terminé, franchement comment faire des remontées assistées dans 2 mètres d’eau ? mais ce n’est pas le sujet…

L’apnée, justement c’est différent, même si je préfère la mer, s’entraîner toute l’année en piscine cela a du bon.

L’idée est venue à Rhodes l’année dernière, en vacances famille ce n’est pas toujours facile de plonger quand le club est loin de l’hôtel, j’en ai largement parlé dans mon article sur la plongée en famille. La plongée sous-marine prend beaucoup de temps, entre le rendez-vous, le temps de s’équiper, d’embarquer, de rejoindre le site de plongée, de faire une heure d’exploration, de rentrer, de rincer son matons cela prend une demie-journée pour 1 heure de plongée.

Par contre nous en vacances, on a toujours nos palmes, notre masque et notre tuba pour aller à la plage. On se lève de notre serviette, on va dans l’eau et la plongée commence. D’autant plus que l’on se sent beaucoup plus libre et moins engoncé.

Attention, je ne critique pas la plongée bouteille, je continue à en faire, mais j’avoue que depuis que j’ai goûté à l’apnée, j’adore !

Il y a quand même une différence entre le snorkeling et l’apnée

J’ai toujours pratiqué le palmes, masque, tuba et faisant de petites apnées. Mais entre ma consommation excessive de tabac et mon manque d’entrainement je ne dépassais pas les 30 secondes.

Depuis septembre 2011, j’ai arrêté de fumer et je me suis inscrit dans un club d’apnée parisien vraiment très sympa.

Je m’entraîne régulièrement au moins un soir par semaine, un peu d’apnée statique et du dynamique. A chaque fois que je sors, je suis beaucoup plus détendu. En piscine c’est surtout beaucoup de nage, il y a peu de raison de faire de l’exploration, sauf pour ceux qui aiment les micro-éléments en suspension dans l’eau…

En un an, j’ai l’impression d’avoir progressé de façon significative. J’avais hâte d’être en Sardaigne pour pouvoir vérifier ma progression, même si j’avais déjà un peu expérimenté ma technique à l’île Maurice en avril.

En Sardaigne, comme on avait pas de bateau, on n’a pas pu descendre à plus de 10 mètres, mais quel plaisir de commencer à sentir la pression, le manque d’air, la sensation de liberté, et de tenir une bonne minute sous l’eau. Les fonds sous-marins n’étaient pas extraordinaires, mais on en a profité pour faire de belles descentes et on restait concentré sur nos sensations.

C’est vraiment un sport qui complète parfaitement le plongée sous-marine. D’ailleurs j’ai pu améliorer ma technique de palmage et je suis beaucoup plus zen, donc je consomme moins d’air en bouteille.

Une fois le matériel de base acheté, il n’y a qu’à se jeter dans l’eau, c’est un sport gratuit dans sa pratique en milieu naturel, contrairement à la plongée bouteille.