L’art intéresse toujours autant les Parisiens à en juger à l’interminable queue qu’il a fallu faire pour découvrir l’exposition organisée pour l’occasion du 50ème anniversaire de la naissance de Jean-Michel Basquiat. Disparu en 1988 à l’âge de 28 ans, mort d’une overdose cet artiste très prolixe a marqué l’art avec ses créations inspirées de sa culture Portoricaine et Haïtienne.
Il commence sa carrière en 1976 en peignant sur les murs de Manhattan et signant de son pseudo de SAMO, pour Same Old shit (toujours la même merde).
Puis, il devient très vite un artiste reconnu et travail même avec Andy Warhol.
Mais je ne vais pas vous raconter sa biographie, vous la trouverez partout sur le web, mais vous donner mon avis sur cette exposition.
Moi qui me plaignais une peu de la pauvreté des dernières expositions que j’ai visité, j’ai été fasciné par celle de Jean-Michel Basquiat.
Beaucoup, beaucoup de toiles et de dessins sont présentés ici, à en donner le vertige, car c’est beau, tout simplement. J’avais du mal à trouver mes mots devant ses tableaux. C’est vraiment tout ce que j’aime.
On se retrouve plongé dans le New York des années 80 avec une énergie créatrice fabuleuse, un métissage des cultures et un travail de recherche incroyable.
Il mêle peinture, collage, dessin, écriture. C’est à la fois enfantin et très graphique.
Il utilise de nombreux supports comme des toiles, mais aussi des panneaux de bois, des objets de récupération et il mélange des techniques différentes.
Comment peut on avoir autant de génie, on arrive à sentir le travail à travers ses peintures et ses collages, on sent le désir de faire quelque chose d’abouti à travers des traits simples qui ont parfois l’air naïfs.
En regardant cette exposition (que j’ai parcourue deux fois) j’ai eu tellement d’émotions que j’en aurais presque attrapé le syndrome de Stendhal.
En la visitant dans l’autre sens, j’ai vraiment pu voir à quel point son travail a évolué au fils des ans et s’est enrichi.
C’est gigantesque, c’est vraiment une exposition que je vous recommande sincèrement car vous retrouverez forcement dans ses œuvres une part de votre culture.
Vous pouvez aussi prendre un billet combiné pour voir le photographe et réalisateur Larry Clark.
Exposition Jean-Michel Basquiat au musée d’art moderne de la ville de Paris
Jusqu’au 30 janvier 2011
11 avenue du Président Wilson
75116 Paris
Il faut aussi absolument aller voir le documentaire sur sa vie qui joue maintenant au Majestique Bastille, j’ai préféré faire ça avant d’aller au expo (je dois toujours y aller d’ailleurs! 🙂 ) et c’était top
Mihelle > Le livre de l’exposition est très bien fait lui aussi. Mais on trouve de nombreux sites sur le web qui parlent de Basquiat :
http://www.jean-michel-basquiat.net/
http://basquiat.com/
Merci d’être fier de nous c’est assez original comme perspective et très flateur…
Pour ce qui est de Basquiat, tu as beaucoup de chance d’avoir pu voir son exposition qui doit vraiment être marquante…
Pour ma part je vais essayer d’aller voir egon Schiele et Gustave Klimt à la fondation Beyeler de Bâle
Au plaisir de te relire
claude
jacquey > Merci, beaucoup mais oui, j’ai la chance d’avoir des lecteurs avec lequel je peux échanger des idées, pas de troll et pas de gros cons.
Je connais mal Egon Schiele, mais Klimt, tu vas te régaler, j’adore son travail.
Bonjour, très belle expo consacrée à Jean-Michel Basquiat, j’ai changé d’avis concernant cet artiste décédé trop jeune après l’avoir visitée.
Par contre vous parlez du billet combiné avec Larry Clark c’est ce que j’ai fait , j’avoue là pouvoir dire que cette exposition est dangereuse par rapport au SIDA.
Bonne continuation
JA
Jocelyne > Pour l’exposition de Larry Clark, ce n’est pas une incitation à la débauche mais un témoignage d’une jeunesse qui justement à l’age adulte s’est retrouvée plongé dans la génération Sida. Une question de causes à effets peut être ?